The National Times - Urgences: il n'y aura pas de "non prise en charge", assure Braun

Urgences: il n'y aura pas de "non prise en charge", assure Braun


Urgences: il n'y aura pas de "non prise en charge", assure Braun
Urgences: il n'y aura pas de "non prise en charge", assure Braun / Photo: © AFP/Archives

Il n'y aura pas de "non prise en charge" aux urgences, a martelé le nouveau ministre de la Santé François Braun sur France Inter vendredi, précisant que le nouveau dispositif de filtrage pourrait perdurer au-delà de l'été.

Taille du texte:

"Il n'y aura pas de non prise en charge. Il y a eu beaucoup de choses fausses qui ont été dites (...). Les gens seront pris en charge. Soit en téléphonant préalablement au Samu, c'est ce qu'on recommande puisque cela va permettre d'orienter les gens vers une prise en charge adaptée. Quand ils vont se présenter aux urgences, ils vont être vus par un personnel paramédical qui va pouvoir les orienter", a-t-il indiqué.

"Si c'est un cas qui nécessite une prise en charge, nous avons nos équipes mobiles de réanimation qui vont les prendre en charge à la porte de l'hôpital pour les soigner et les amener vers l'hôpital", a poursuivi le ministre, qui va réunir les directeurs des Agences régionales de santé (ARS) dans la journée.

"Ce filtrage, c'est en fait un objectif de mieux prendre en charge les patients, dans une filière qui est plus adaptée à leur état", a encore dit M. Braun, alors que les services des urgences tirent la sonnette d'alarme sur le manque de personnel et de moyens.

Et ce système pourrait perdurer au-delà de l'été, selon M. Braun: "Toutes les mesures s'accompagnent d'une évaluation de leur efficacité pendant les trois mois d'été. Nous serons amenés à vérifier l'efficacité de ces mesures. Effectivement, si elles fonctionnent, si ça marche, on les prolongera".

Pour discuter du manque de personnel soignant, François Braun réunira la semaine prochaine les représentants des médecins libéraux et hospitaliers "ensemble". "Il faut arrêter de raisonner en silo. L'hôpital d'un côté, la ville de l'autre".

Il s'est dit opposé à l'obligation d'installation des médecins, estimant que "cela ne marche pas, quand on regarde comment ça fonctionne dans d’autres pays qui l'ont testé".

Le nouveau ministre a par ailleurs évoqué la 7e vague de Covid, au moment des départs en vacances, alors que le port du masque est recommandé, mais pas obligatoire.

"Nous sommes à la 7e vague actuellement, il y en aura une 8e, il y en aura probablement une 9e (...). Il faut qu'on apprenne à vivre avec ce virus: c'est reprendre les bons gestes, c'est le lavage des mains, le gel hydroalcoolique, le port du masque quand on est dans des lieux bondés. Je demande aux Français pour ce jour de grand départ en vacances de mettre le masque dans les trains, dans les bus, dans tous les endroits où on est un peu les uns sur les autres", a-t-il insisté.

F.Adams--TNT

En vedette

Jeu vidéo: la console portable Nintendo DS, carton auprès d'un public élargi, fête ses 20 ans

Elle a conquis un nouveau public de non-joueurs et préfiguré le jeu sur smartphone avec son écran tactile: la console portable Nintendo DS, le plus grand succès commercial du géant japonais du jeu vidéo, fête jeudi ses 20 ans.

Le procès des viols de Mazan, un "testament pour les générations futures"

Inviter "toute la société à prendre conscience": pour les avocats des parties civiles, le procès des viols de Mazan sera un "testament pour les générations futures", sur les questions du consentement, de la soumission chimique et plus généralement des rapports hommes-femmes.

Grippe aviaire au Brésil: l'eurodéputé Pascal Canfin alerte sur des "contrôles défaillants"

L'eurodéputé centriste Pascal Canfin, opposé à l'accord de libre-échange avec le Mercosur, a exhumé mercredi un récent rapport d'audit européen pointant un manque de garanties des autorités brésiliennes sur la surveillance de la grippe aviaire dans les élevages de volailles.

Procès des viols de Mazan: "Société machiste et patriarcale" et "fantasme de soumission"

Deux discours se sont opposés mardi au procès des viols de Mazan: celui de Gisèle Pelicot, politique, fustigeant une société "machiste et patriarcale", et celui du chef d'orchestre de ses viols, son ex-mari, Dominique Pelicot, qui a plaidé le "fantasme" de "soumettre une femme insoumise".

Taille du texte: