The National Times - Syndrome du "bébé secoué": lancement d'une campagne de sensibilisation

Syndrome du "bébé secoué": lancement d'une campagne de sensibilisation


Syndrome du "bébé secoué": lancement d'une campagne de sensibilisation

"J'en peux plus de toi!": secouer un bébé pour le faire taire lorsqu'il pleure est une "maltraitance qui peut être mortelle", alerte le gouvernement dans une campagne de sensibilisation lancée lundi.

Taille du texte:

Ce geste violent entraîne des lésions cérébrales graves qui conduisent au décès dans un cas sur dix et les trois-quarts des petits survivants en garderont de lourdes séquelles - comme des déficiences intellectuelles, visuelles ou motrices, ainsi que des troubles du comportement, de la parole ou de l'attention.

Plusieurs centaines d'enfants sont victimes chaque année de ce syndrome, avec un pic d'incidence entre deux et quatre mois. L'adulte maltraitant ne l'est rarement qu'une fois: les bébés secoués l'ont été en moyenne à dix reprises, selon des données publiées en 2017 par la Haute autorité de santé (HAS).

"Les secousses sont des gestes d'une extrême violence qui n'ont rien à voir avec un geste maladroit de la vie quotidienne, ni avec le jeu, comme lancer un enfant en l'air", explique Dr Anne Laurent-Vannier qui a présidé le groupe de travail consacré à ce trouble au sein de la HAS.

Les adultes qui perdraient patience face à un bébé ne doivent pas hésiter à "partager leurs craintes et leurs doutes" et "demander de l'aide", insistent les concepteurs de cette campagne de communication - qui sera déclinée sur YouTube, sur les plateformes de "replay" des grandes chaînes de télévision et les réseaux sociaux.

Si l'adulte est excédé, il peut toujours coucher le bébé sur le dos et quitter la pièce, car "il n'y a aucun danger à le laisser seul dans cette position", soulignent les spécialistes.

Le secrétaire d'Etat chargé de l'Enfance et des Familles Adrien Taquet doit se rendre lundi matin au CHU de Lille pour lancer cette campagne: il doit visiter à cette occasion un service de neurochirurgie et une maternité, et s'entretenir avec des familles de victimes.

F.Harris--TNT

En vedette

Procès des viols de Mazan: tous les accusés pouvaient comprendre qu'il s'agissait de viols, insiste la cour

Dominique Pelicot, au centre du retentissant procès des viols de Mazan, a pu influencer ses coaccusés, mais ceux-ci, auxquels il livrait sa femme préalablement droguée, pouvaient tous "appréhender la situation" et comprendre qu'il s'agissait d'un viol, selon les motivations du jugement les condamnant, consultées samedi par l'AFP.

Soumission chimique: le détournement de médicaments, cible de futures mesures

Avant même des affaires emblématiques comme celle de Mazan, les signalements de soumission chimique ont bondi en France et des médicaments psychoactifs sont souvent en cause, observe l'agence du médicament, qui souhaite des mesures des laboratoires pharmaceutiques pour réduire le risque de détournement de produits.

Cyclone: Macron conclut sa visite dans l'archipel dévasté de Mayotte avec une réunion de crise

Le président français Emmanuel Macron doit conclure vendredi sa visite dans l'archipel de Mayotte, dévasté par le cyclone Chido, par une réunion de crise, après avoir été confronté depuis la veille à la profonde détresse d'habitants partagés entre exaspération et accablement.

Appliquer de la crème solaire tous les jours: beaucoup de marketing, peu de bénéfices

"L'étape la plus importante de la +skincare+ routine, c'est la crème solaire." Sur les réseaux sociaux, de nombreux influenceurs appellent à appliquer quotidiennement de la crème solaire, une tendance avant tout marketing mais inutile voire risquée pour la santé.

Taille du texte: