The National Times - JO-2030: le CIO "pas inquiet pour le moment" de la situation politique en France (Bach)

JO-2030: le CIO "pas inquiet pour le moment" de la situation politique en France (Bach)


JO-2030: le CIO "pas inquiet pour le moment" de la situation politique en France (Bach)
JO-2030: le CIO "pas inquiet pour le moment" de la situation politique en France (Bach) / Photo: © AFP/Archives

Le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, n'est "pas inquiet pour le moment" au sujet des JO d'hiver 2030 dans les Alpes françaises, après la censure du gouvernement Barnier intervenu mardi, qui accentue la crise politique dans ce pays.

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"Pour le moment, nous ne sommes pas inquiets, parce que nous avons vu l'appui d’une grande majorité en France pour ces JO 2030", a déclaré Thomas Bach, interrogé mercredi, lors d'une conférence de presse en ligne, sur les conséquences de cette crise.

La chute du gouvernement français fait planer l'incertitude sur l'adoption du budget 2025 dans lequel se trouve une partie de la garantie financière pour les JO-2030, notamment en cas d'annulation.

"Nous sommes, en ce qui concerne le développement politique, en contact avec les régions et le CNOSF (comité olympique français, ndlr). On va évaluer si ça aura un impact sur l’organisation des Jeux", a ajouté le président du CIO.

Cet été, après la dissolution qui avait freiné le processus, le CIO avait accordé les JO-2030 aux Alpes françaises à condition que la garantie financière soit votée d'ici mars 2025 par le Parlement.

Depuis mardi, le sort du budget 2025 est incertain et mis sur pause en attendant la nomination d'un nouveau gouvernement.

"Ils ont tout le temps de voter les garanties d'ici 2030", a affirmé une source proche du dossier, pas inquiète du tout, cette semaine à l'AFP. Dans la lignée des déclarations de Christophe Dubi mardi, directeur des Jeux pour le CIO.

"Dans le cadre de l'organisation des Jeux, vous êtes sur sept ans, parfois plus aujourd'hui, avec forcément au niveau local, régional, national parfois, des changements de gouvernement. Une chose qui ne figure jamais à l'ordre du jour de ce que l'on raye des priorités ce sont les Jeux olympiques parce que c'est une plateforme formidable", a-t-il déclaré.

Il y a des élections régionales prévues en France en 2026, par exemple.

Il n'empêche que le départ du savoyard Michel Barnier, ex co-président du comité d'organisation des JO-1992 d'Albertville et intéressé de près par le dossier, ne va pas contribuer à accélérer le processus.

La désignation du futur patron du comité d'organisation des JO-2030 a déjà pris du retard. Une réunion qui s'est tenue la semaine dernière à Matignon en présence de Laurent Wauquiez, ex-président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, et Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, n'a pas réussi à aboutir à un accord sur un nom.

L.A.Adams--TNT