The National Times - Nord: autoroute coupée après une mobilisation d'agriculteurs français et belges

Nord: autoroute coupée après une mobilisation d'agriculteurs français et belges


Nord: autoroute coupée après une mobilisation d'agriculteurs français et belges
Nord: autoroute coupée après une mobilisation d'agriculteurs français et belges / Photo: © AFP

L'autoroute A2 entre Lille et Bruxelles est fermée jeudi matin en raison d'une mobilisation d'agriculteurs français et belges rassemblés dès mercredi soir à la frontière pour dire leur opposition commune au Mercosur, ont indiqué syndicat et préfecture.

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A l'appel de la coordination rurale, des agriculteurs ont mené des opérations de contrôle sur les routes dans le Nord, les Ardennes, et le Pas-de-Calais, a indiqué Patrick Legras, porte-parole national de la Coordination rurale joint par l'AFP.

"On filtre les camions et on se concentre sur les produits d'importations, tout ce qui est viande qui ne correspond pas aux normes françaises", a indiqué M. Legras.

L'autoroute A2 est coupée dans le sens Paris/Bruxelles au niveau de l'échangeur à Vicq, a indiqué la préfecture du Nord invitant les automobilistes à "éviter absolument de prendre l’autoroute A2 vers Bruxelles" jeudi matin.

Près d'une centaine d'agriculteurs français et belges ont bloqué, dans la nuit de mercredi à jeudi, le poste-frontière autoroutier de Hensies/Crépin (Nord), a constaté l'AFP.

Des agriculteurs belges poursuivent jeudi matin la manifestation entamée, avec 20 à 25 tracteurs sur place, a précisé la préfecture.

"Le principal sujet, c'est d'avoir une rémunération correcte, sans avoir besoin de toujours demander soit des subventions ou des aides," a souligné Stéphane Bleuzé, agriculteur et président de la Coordination rurale du Nord, présent à la manifestation. "Ce qu'on attend exactement du gouvernement, c'est qu'il nous accompagne sur le contrôle des produits qui sont importés."

"Il faut qu’on arrête de se moquer de nous. Chute du gouvernement ou pas, il y a une personne qui est là depuis quatre ans, c'est le président de la République", estime M. Legras. "C'est à lui de prendre les décisions et dire: +on va discuter, il y a un problème, on va revenir sur les normes européennes+."

A.Wood--TNT