The National Times - Selon Lubrizol, la nouvelle expertise laisse toujours planer le doute sur l'origine de l'incendie

Selon Lubrizol, la nouvelle expertise laisse toujours planer le doute sur l'origine de l'incendie


Selon Lubrizol, la nouvelle expertise laisse toujours planer le doute sur l'origine de l'incendie
Selon Lubrizol, la nouvelle expertise laisse toujours planer le doute sur l'origine de l'incendie / Photo: © AFP/Archives

La société Lubrizol a estimé samedi que l'expertise complémentaire sur l'origine de l'incendie de septembre 2019 à Rouen ne confirmait "en aucun cas" que le feu était parti du site industriel.

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"Le rapport d’expertise complémentaire ne confirme en aucun cas que l’incendie est parti côté Lubrizol", a réagi le groupe dans un communiqué transmis samedi à l'AFP.

"Le rapport d’expertise complémentaire confirme les conclusions du premier rapport d’expertise: les experts confirment la zone de départ de feu (zone identifiée par les experts dans laquelle se trouvent NL Logistique et Lubrizol) ainsi que l’hypothèse privilégiée d’un départ côté Lubrizol. Il ne s’agit donc toujours que d’une simple hypothèse", estime le groupe.

L'expertise initiale avait été demandée par le parquet de Paris qui avait ouvert une enquête sur cet incendie au cours duquel près de 10.000 tonnes de produits chimiques potentiellement toxiques ont brûlé, sur le site de Lubrizol et sur celui de son voisin Normandie Logistique.

L'expertise complémentaire a été effectuée à la demande de l'instruction.

"Les éléments complémentaires (...) et l'étude complémentaire apportée aux systèmes d'alarme et de détection nous permet de confirmer la zone de départ de feu initialement retenue, sans toutefois pouvoir l'affiner davantage", écrivent les experts dans la contre-expertise. L'hypothèse privilégiée reste "un départ sur l'emprise de la société LZ", à savoir Lubrizol, souligne ce rapport.

L'incendie du 26 septembre 2019 n'avait fait aucune victime mais avait provoqué un gigantesque panache de fumée noire, et les parties civiles redoutent des conséquences à long terme sur la santé humaine et l'environnement.

G.Morris--TNT