The National Times - La Bourse de Paris rebondit de 0,50%, attend l'inflation américaine

La Bourse de Paris rebondit de 0,50%, attend l'inflation américaine


La Bourse de Paris rebondit de 0,50%, attend l'inflation américaine

La Bourse de Paris rebondit de 0,50% mercredi après avoir touché son plus bas niveau en clôture depuis près d'un mois mardi, mais la séance se décidera en début d'après-midi avec la publication de l'indicateur d'inflation aux Etats-Unis.

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L'indice vedette CAC 40 avançait de 40,01 points à 8.089,18 points vers 09H15. Mardi, il a reculé de 0,86% pour finir à son plus bas niveau en clôture depuis le 11 mars.

"Le marché manque un peu d'entrain. C'est normal pendant la période de +blackout+ avant les publications des résultats puisque les rachats d’actions, qui représentent une grosse part des volumes, sont suspendus. Cela explique en partie pourquoi les marchés sont un peu plus poussifs", estime Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM.

La tendance est aussi plus poussive en raison des craintes des investisseurs que la Banque centrale américaine (Fed) ne repousse le début de son assouplissement de politique monétaire.

Initialement rêvée dès mars, puis repoussée à juin, la première baisse des taux directeurs pourrait finalement avoir lieu plus tard encore, en raison de la persistance de l'inflation et de la solidité affichée par l'économie américaine.

Le rapport sur les prix à la consommation en mars aux Etats-Unis est donc crucial pour que les marchés se fassent une idée plus précise.

Les économistes tablent sur un ralentissement en mars par rapport à février, à 0,3% sur un mois contre 0,4% précédemment, mais prévoient, en revanche, une accélération sur un an, à 3,4% contre 3,2%.

Cette prévision est encore loin de la cible des 2% sur un an de la Banque centrale américaine, cette statistique n'étant toujours pas parvenue à descendre sous les 3% atteint dès juin 2023.

"Pour l'instant du moins, la Fed n'a pas semblé trop préoccupée" par cette tendance, observent les analystes de Deutsche Bank.

"Mais en cas de surprise à la hausse des chiffres" de mars, comme ce fut le cas pour ceux de janvier et février, "il sera de plus en plus difficile d'expliquer qu'il s'agit d'un simple soubresaut temporaire" soulignent-ils.

Jefferies peu confiant sur Edenred

Les analystes de Jefferies ont commencé à couvrir l'entreprise du CAC 40 Edenred, et soulignent "de multiples vents contraires" en raison de la pression de la concurrence dans le secteur, des marges déjà à un haut niveau et une capacité d'endettement limité. L'action est classée dans la recommandation "sous pondérer". Elle reculait de 3,56% à 46,78 euros, la pire baisse de l'indice phare.

P.Jones--TNT

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