The National Times - Wall Street termine en ordre dispersé, dixième hausse d'affilée pour le Dow Jones

Wall Street termine en ordre dispersé, dixième hausse d'affilée pour le Dow Jones


Wall Street termine en ordre dispersé, dixième hausse d'affilée pour le Dow Jones
Wall Street termine en ordre dispersé, dixième hausse d'affilée pour le Dow Jones / Photo: © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

La Bourse de New York a terminé vendredi sur une note contrastée, à l'issue d'une séance de consolidation qui a néanmoins vu le Dow Jones signer sa dixième séance positive d'affilée, pour la première fois depuis près de six ans.

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L'indice vedette de la place new-yorkaise a grappillé 0,01%, l'indice Nasdaq a cédé 0,22% et l'indice élargi S&P 500 a grignoté 0,03%.

Le record absolu de gains quotidiens du Dow Jones, soit 14 gains d'affilée, remonte à 1896, selon des chiffres fournis par Howard Silverblatt, de S&P Global.

Après avoir amorcé un rebond en début de séance, au lendemain d'une correction, les valeurs technologiques ont finalement enregistré un nouveau recul marqué pour finir la semaine.

Meta (-2,73%), Nvidia (-2,66%) ou le spécialiste de l'analyse de données Palantir (-4,09%) ont mené la retraite.

L'heure est aux prises de bénéfices pour ces entreprises de la nouvelle économie, en lévitation depuis le début de l'année, en partie grâce à la vogue de l'intelligence artificielle.

La réaction aux résultats de Netflix et Tesla, globalement positifs mais un peu inférieurs aux attentes, a montré que le marché "attend la perfection" de ces fleurons de l'économie américaine, faute de quoi il se hérisse, a commenté Art Hogan, de B. Riley Wealth Management.

"Ce n'est pas surprenant de connaître des périodes de consolidation", estime Angelos Kourkafas, d'Edward Jones, "car le marché a beaucoup monté."

Pour autant, le vénérable Dow Jones a lui échappé, de peu, à cette pause, pour finir, une nouvelle fois, dans le vert.

Il le doit à des valeurs comme Johnson & Johnson (+1,06%), dont les résultats avaient séduit, jeudi, ainsi qu'au pétrolier Chevron (+1,46%), à Procter & Gamble (+1,57%) ou au laboratoire Merck (+1,78%).

Ces grands noms faisaient du surplace depuis le début de l'année avant de commencer à attirer, ces dernières semaines, des investisseurs à la recherche de bonnes affaires.

Egalement boudées jusqu'ici, les banques se sont joint à la fête, à l'instar de Goldman Sachs (+0,31%) et Bank of America (+0,92%).

"On voit un élargissement des valeurs qui portent" le marché, constate Angelo Kourkafas.

Le Dow Jones aurait même pu faire mieux vendredi sans le dérapage d'American Express (-3,89%), en nette baisse malgré un bénéfice net trimestriel supérieur aux attentes.

Les investisseurs se sont attardés sur le bond des provisions pour créances douteuses, qui ont quasiment triplé par rapport à la même période de l'an dernier, signe que le spécialiste des cartes de crédit s'attend à une dégradation de la conjoncture.

SLB, anciennement Schlumberger, a été sanctionné (-2,18%) pour un chiffre d'affaires trimestriel inférieur aux prévisions des analystes. Le groupe parapétrolier, coté à New York, s'est pourtant dit optimiste pour le deuxième semestre, observant une accélération de l'exploration pétrolière.

La petite valeur DWAC (Digital World Acquisition Corp), censée fusionner avec le groupe de médias de Donald Trump et lui ouvrir ainsi les portes de la Bourse, a été propulsée (+50,30%) par l'annonce, jeudi, d'un accord amiable avec l'Autorité de régulation des marchés, la SEC.

Si elle se concrétisait, l'opération permettrait a Trump Media and Technology Group (TMTG) de recevoir plus d'un milliard de dollars d'argent frais.

La compagnie ferroviaire CSX s'est repliée (-3,71%) après avoir publié un chiffre d'affaires en-deçà des attentes, affecté par un ralentissement du transport multimodal (qui comprend plusieurs modes de transport).

L'absence totale d'indicateurs macroéconomiques a contribué à maintenir la place new-yorkaise dans une sorte de torpeur estivale, vendredi.

La stagnation du marché actions a aussi été observée côté obligataire, une respiration après des mouvements brutaux depuis début juillet.

Le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se détendait légèrement, à 3,83% contre 3,85% jeudi en clôture.

A.Parker--TNT