The National Times - Wall Street ouvre en repli avant la Fed

Wall Street ouvre en repli avant la Fed


Wall Street ouvre en repli avant la Fed
Wall Street ouvre en repli avant la Fed / Photo: © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

La Bourse de New York a ouvert en repli mardi au début d'une réunion de la Réserve fédérale (Fed) qui devrait décider d'une nouvelle hausse des taux mercredi.

Taille du texte:

Vers 14H00 GMT, le Dow Jones cédait 0,50%, le Nasdaq -0,32% et l'indice élargi S&P 500 -0,47%.

La veille, les indices avaient conclu en retrait tout prêt de l'équilibre, après la résolution d'un nouvel épisode de la crise bancaire avec le rachat de First Republic par JPMorgan.

Le Dow Jones avait cédé 0,14% à 34.051,70 points, le Nasdaq, à dominante technologique, avait lâché 0,11% à 12.212,60 points et le S&P 500 avait stagné (-0,04%) à 4.167,87 points.

A l'ouverture, JPMorgan, la première banque du pays devenue encore plus incontournable avec la récupération des actifs viables de First Republic, cédait 0,28%. Elle avait clos en hausse de 2,13% lundi.

Mardi s'est ouverte une réunion de deux jours de la Fed et les investisseurs s'attendent à ce qu'elle décide mercredi de relever encore les taux d'intérêt de 0,25 point de base.

Les économistes se concentreront principalement sur le langage du communiqué et "si la référence à +un raffermissement supplémentaire+ est modifiée", a estimé Art Hogan de B. Riley Wealth Management. Les marchés s'attendent à ce que la banque centrale déclare une pause dans le resserrement du crédit.

Les rendements obligataires reculaient, celui sur les bons du Trésor américain à dix ans s'inscrivant à 3,48% au lieu de 3,56% la veille.

Sur le front de la politique, le bras de fer entre les républicains et l'administration Biden sur le plafond de la dette a tendu l'atmosphère.

La secrétaire au Trésor Janet Yellen a lancé un nouveau signal d'alarme lundi avertissant d'un risque de défaut de paiement des Etats-Unis après le 1er juin. Le président Joe Biden a invité les dirigeants du Congrès à une réunion le 9 mai.

Sur le plan micro-économique, les publications de résultats de sociétés se sont poursuivies. Uber bondissait de 6,78% vers 16H00 GMT après avoir fait part de résultats et de prévisions dépassant les attentes grâce à une forte demande pour ses services.

Le montant total des réservations faites depuis l'application de location de voitures avec chauffeur a grimpé de 19% au premier trimestre et le chiffre d'affaires a grimpé de 29% à 8,8 milliards de dollars. Uber a réduit sa perte opérationnelle de près de moitié.

Son concurrent Lyft, qui a prévenu qu'il allait encore licencier du personnel après avoir déjà congédié 13% de ses effectifs à la fin de l'année dernière, perdait à 0,24%.

Le laboratoire Pfizer restait soutenu (+1,64%) malgré une chute de son chiffre d'affaires et de ses bénéfices au premier trimestre en raison du tassement des ventes de son vaccin et de sa pilule anti-Covid. Ses résultats ont toutefois dépassé les attentes et les prévisions pour l'année sont maintenues.

Restaurant Brands International qui chapeaute Burger King grappillait 0,37% après des résultats trimestriels soutenus par ses hausses de prix et un retour de fréquentation, comme cela avait été le cas pour McDonald's et Chipotle la semaine dernière.

Ford (-0,50%) devait publier ses comptes après la clôture.

Tesla gagnait 1,74% à 164,65 dollars vers 13H50 GMT alors que le constructeur, après avoir baissé plusieurs fois ses prix, en a relevé d'autres sur certains modèles au Canada, en Chine, au Japon et aux Etats-Unis.

Chegg, une plateforme d'éducation à succès pendant la pandémie, s'écroulait de 46% alors que la compagnie a déploré la concurrence que lui fait le programme d'intelligence artificielle ChatGPT, les étudiants s'adressant à l'outil d'OpenAI pour faire leurs devoirs.

A.Robinson--TNT