The National Times - Retraites: "la lutte continue", déclare Mélenchon après la validation par le Conseil constitutionnel

Retraites: "la lutte continue", déclare Mélenchon après la validation par le Conseil constitutionnel


Retraites: "la lutte continue", déclare Mélenchon après la validation par le Conseil constitutionnel
Retraites: "la lutte continue", déclare Mélenchon après la validation par le Conseil constitutionnel / Photo: © AFP/Archives

"La lutte continue", a déclaré Jean-Luc Mélenchon après la validation partielle par le Conseil constitutionnel de la loi portant l'âge de départ à la retraite à 64 ans, tandis que la cheffe des Verts Marine Tondelier juge la réforme "illégitime".

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"La décision du Conseil constitutionnel montre qu'il est plus attentif aux besoins de la monarchie présidentielle qu'à ceux du peuple souverain", a tweeté Jean-Luc Mélenchon. L'ancien candidat à la présidentielle a ajouté: "la lutte continue et doit rassembler ses forces".

Le Conseil constitutionnel a validé la mesure phare de recul de l’âge légal de départ à 64 ans tout en rejetant quelques mesures du projet gouvernemental comme la création d'un "index senior".

"On est dans une impasse démocratique", a réagi la secrétaire nationale des Verts Marine Tondelier auprès de l'AFP. "La réforme est légale mais plus que jamais illégitime".

Elle a prévenu: "les partis, les syndicats, les Français ne passeront pas à autre chose". Mme Tondelier a confié être aussi "choquée" par le rejet du référendum d'initiative citoyenne demandé par la gauche.

"C'est une déception, ce n'est pas une reddition", a assuré le premier secrétaire du PS Olivier Faure. "Nous sommes face à un loi mauvaise, injuste, illégitime", "même si constitutionnellement elle a été validée" en droit, a-t-il ajouté.

"Nous appelons solennellement le président de la République à ne pas promulguer cette loi", a dit la présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale Mathilde Panot.

"Il y avait plein d'arguments pour ne pas valider cette loi", a regretté Fabien Roussel, le secrétaire national du PCF sur BFMTV. "J'appelle le président de la République et Elisabeth Borne à ne pas promulguer cette loi dans les 48 heures comme nous l'entendons, ce serait une véritable gifle, provocation", a-t-il ajouté.

L.A.Adams--TNT