Prix alimentaires: "il n'y aura pas de mars rouge", assure Bruno Le Maire
Il n'y a "aucune raison" que les prix alimentaires ne s'enflamment en mars, a assuré lundi le ministre de l'Economie Bruno Le Maire, qui recevra les distributeurs "dans les prochains jours" pour tenter de limiter l'impact de l'inflation sur le quotidien des Français.
"Il n'y aura pas de mars rouge, il n'y a aucune raison qu'il y ait de mars rouge", a martelé le ministre sur BFMTV en référence aux craintes d'une flambée des prix après les négociations annuelles des supermarchés avec leurs fournisseurs.
Ces négociations, qui doivent être conclues au plus tard le 1er mars, sont traditionnellement tendues, mais le sont d'autant plus cette année dans un contexte inflationniste (énergie, transports ou matières premières) qui pèse sur les marges de l'ensemble des acteurs.
Elles concernent l'ensemble des produits à marque dite "nationale" (Danone, Lu, Mondelez...). Les produits de marques de distributeurs (Marque Repères, Produits U ou Carrefour...) ne sont pas concernés.
"Nous allons rester à des niveaux de prix qui sont très élevés" mais "il n'y a aucune raison que les prix s'enflamment à partir du mois de mars", a expliqué M. Le Maire, qui va recevoir les distributeurs "dans les prochains jours" pour voir comment limiter l'impact de l'inflation "sur le panier des compatriotes".
"Je ne sais pas si (la résultat des discussions) sera un panier anti-inflation", a-t-il ajouté, ouvrant la porte à l'abandon de ce "panier" composé de produits d'une cinquantaine de catégories "au meilleur rapport qualité/prix". "Ce sera ce que les distributeurs trouveront de plus utile et de plus efficace."
"J'ai fixé le 15 mars comme date limite pour trouver ensemble une solution opérationnelle sur cette augmentation des prix alimentaires et des prix de grande consommation de manière générale", a détaillé M. Le Maire.
"Je maintiens que (...) vers la mi-2023, l'inflation devrait refluer dans notre pays", a également soutenu le ministre.
J.Sharp--TNT