The National Times - Risque de coupures d'électricité: "on est quasiment sortis d'affaire", selon le patron de RTE

Risque de coupures d'électricité: "on est quasiment sortis d'affaire", selon le patron de RTE


Risque de coupures d'électricité: "on est quasiment sortis d'affaire", selon le patron de RTE
Risque de coupures d'électricité: "on est quasiment sortis d'affaire", selon le patron de RTE / Photo: © AFP/Archives

"On est quasiment sortis d'affaire" au regard du risque de coupures d'électricité cet hiver en France, a estimé samedi le président du gestionnaire du réseau RTE, Xavier Piechaczyk.

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"Le risque zéro n'existe pas mais je dirais qu'on est quasiment sortis d'affaire", a-t-il déclaré sur France Inter.

"Je ne peux pas dire que ça n'arrivera pas, parce qu'on peut toujours être confrontés à une énorme bulle de froid fin février-début mars, mais vu d'aujourd'hui l'essentiel des risques est derrière nous", a dit Xavier Piechaczyk.

"On n'est pas du tout dans la configuration de risque de coupure qu'on aurait pu envisager en novembre si les Français n'avaient pas baissé substantiellement leur consommation et si l'hiver n'avait pas été aussi doux", a-t-il observé.

La France a produit très peu d'électricité l'an dernier, au plus bas depuis 1992, selon un bilan publié jeudi par RTE. Le pays a été frappé à la fois par la crise internationale du gaz faisant suite à l'invasion russe en Ukraine et des productions hydraulique et nucléaire extrêmement faibles.

Cette dernière, affectée notamment par des problèmes de corrosion sur certains réacteurs, a atteint son plus bas niveau depuis 1988.

"EDF prévoit de restaurer progressivement la capacité de son parc mais ça ne va pas être miraculeux dès cet été, donc nous allons retrouver de la disponibilité du nucléaire progressivement d'ici 2025", a rappelé M. Piechaczyk.

"En 2023, on prévoit de mettre en service deux gros parcs (éoliens) offshore (en mer, NDLR) que sont Saint-Brieux et Fécamp, plus l'ensemble des énergies renouvelables terrestres; il faut qu'on continue sur ce rythme là et même qu'on l'accélère un peu", a-t-il prôné.

"On aura plus de production d'électricité en 2023 qu'en 2022, ça va progresser en 2024 aussi, maintenant il y a beaucoup de choses qui jouent sur un hiver électrique: le premier paramètre c'est: est-ce que les Français vont continuer à être sobres?". "Le deuxième enjeu c'est la météo", a-t-il souligné.

Lewis--TNT