The National Times - Les syndicats de VTC signent un accord pour un revenu minimum de 7,65 euros par course

Les syndicats de VTC signent un accord pour un revenu minimum de 7,65 euros par course


Les syndicats de VTC signent un accord pour un revenu minimum de 7,65 euros par course
Les syndicats de VTC signent un accord pour un revenu minimum de 7,65 euros par course / Photo: © AFP/Archives

Plusieurs syndicats de chauffeurs VTC et plateformes se sont mis d'accord pour imposer un revenu minimum de 7,65 euros par course, mais l'accord signé mercredi est loin de faire l'unanimité parmi les organisations syndicales du secteur où le dialogue social reste encore balbutiant.

Taille du texte:

L'accord, qui prévoit la mise en place d'un revenu minimum par trajet à partir du 1er février, ferait monter le prix de la plus petite course à environ 10,20 euros pour le passager sur une application comme Uber, en incluant les commissions. Trois syndicats sur sept ont refusé de signer l'accord, car trop peu ambitieux à leur goût.

Les signataires sont l'Association VTC de France (AVF), qui pèse à elle seule 42,8% des voix, la Fédération nationale des autoentrepreneurs et microentrepreneurs (FNAE), la CFTC et l'Unsa.

Cet accord "inédit en France" va permettre "une augmentation de plus de 27% par rapport au plus bas revenu minimum net actuel", ont salué ces organisations dans un communiqué commun.

Mais pour Union (affilié à la CFDT), l'Association des chauffeurs indépendants lyonnais (Acil) et FO - 32,1% à eux trois -, cet accord est insuffisant.

Le nouveau tarif minimum "ne changera rien dans l'activité quotidienne" des chauffeurs, a dénoncé Union dans un communiqué.

"La plupart" des VTC (Véhicules de tourisme avec chauffeur) "n'acceptent pas les +petites courses+ jugées non rentables face à l'augmentation des prix du carburant et les conditions de circulation", explique le syndicat.

Chez Uber, où le revenu minimum par course est actuellement de 6 euros, on salue l'accord même si "beaucoup de ces courses étaient déclinées car pas assez rémunératrices", acquiesce auprès de l'AFP Laureline Seyries, manager général d'Uber France.

Le syndicat Union réclame l'ouverture de discussions sur l'instauration d'un revenu minimum à l'heure ou au kilomètre afin de "garantir une vraie rentabilité du secteur", en rémunérant par exemple les temps d'approche.

Uber, qui compte 32.000 chauffeurs utilisant sa plateforme, se dit ouvert au dialogue mais "la prise en charge du nombre d'heures passées sur la plateforme pose question" car les chauffeurs peuvent utiliser plusieurs applications en même temps, insiste Laureline Seyries.

Depuis mai dernier, la toute nouvelle Autorité de régulation des plateformes d'emploi (Arpe) est censée organiser le dialogue social dans le secteur des chauffeurs VTC et de la livraison de repas, très déficients en matière de droits sociaux.

Les premières élections organisées au printemps 2022 ont rencontré un très faible succès avec seulement 1,83% de participation chez les livreurs et 3,91% chez les VTC.

S.O'brien--TNT

En vedette

Trump nomme à l'Energie Chris Wright, climatosceptique et magnat de la fracturation hydraulique

Climatosceptique, PDG d'une entreprise et soutenu par les compagnies pétrolières américaines: Donald Trump a nommé au poste de secrétaire à l'Energie Chris Wright, PDG de l'entreprise Liberty Energy, avec pour feuille de route la dérégulation du secteur.

Tête-à-tête entre Biden et Xi, qui dit vouloir oeuvrer à une "transition en douceur" dans l'optique Trump

Le président chinois Xi Jinping a assuré son homologue américain Joe Biden que Pékin oeuvrera à une "transition en douceur" dans les relations Chine-Etats-Unis, samedi lors d'un ultime tête-à-tête officiel entre les deux dirigeants, après un sommet Asie-Pacifique dans un contexte d'incertitudes liées à la réélection de Donald Trump.

Tête-à-tête Biden-Xi, entre Trump et craintes d'"isolationnisme"

Les présidents chinois Xi Jinping et américain Joe Biden se rencontrent samedi à Lima pour un ultime tête-à-tête officiel, après un sommet Asie-Pacifique qui a vu s'exprimer les craintes de "protectionnisme" et d'"isolationnisme", dans le contexte de la réélection de Donald Trump.

Wall Street finit en nette baisse, froissée par une Fed moins conciliante

La Bourse de New York a terminé en net repli vendredi, toujours froissée par la perspective d'un coup de frein de la banque centrale américaine (Fed) dans son processus d'assouplissement monétaire.

Taille du texte: