The National Times - La Bourse de New York mitigée, cherche un rebond de fin d'année

La Bourse de New York mitigée, cherche un rebond de fin d'année


La Bourse de New York mitigée, cherche un rebond de fin d'année
La Bourse de New York mitigée, cherche un rebond de fin d'année / Photo: © GETTY IMAGES NORTH AMERICA/AFP

La Bourse de New York évoluait en ordre dispersé vendredi, digérant des indicateurs contrastés, qui alimentent le scénario d'une poursuite du resserrement monétaire, mais prête à un rebond de fin d'année.

Taille du texte:

Vers 15H20 GMT, le Dow Jones gagnait 0,13%, l'indice Nasdaq perdait 0,26% et l'indice élargi S&P 500 prenait 0,11%. En début de séance, le S&P 500 est retombé à son plus bas niveau depuis un mois et demi.

Les investisseurs ont fraîchement accueilli la publication de l'indice des prix PCE, le plus suivi par la banque centrale américaine (Fed), qui a montré une hausse de 5,5% sur un an en novembre, contre 6,1% le mois précédent.

Mais "le marché espérait un chiffre un peu plus bas" pour l'inflation de base (hors alimentation et énergie), qui s'affiche à 4,7%, contre 4,6% espéré, a expliqué Quincy Krosby, de LPL Financial.

"L'inflation reste très élevée, bien au-delà du niveau que pourrait accepter la Fed", a réagi Oxford Economics, dans une note.

De fait, l'hypothèse d'un taux d'intérêt directeur passant au-dessus de 5% l'an prochain, largement écartée il y a une semaine, gagne de nouveau du terrain, ce qui est défavorable aux marchés actions.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d'Etat américains à 10 ans se tendait, à 3,73% contre 3,67% la veille.

L'enquête PCE a également montré que la consommation avait augmenté de 0,1% sur un mois en novembre, moins que prévu par les économistes (+0,2%). Une pause, selon Oxford Economics, expliquable par la remontée brutale des taux d'intérêt et le rythme toujours élevé de l'inflation.

"Une consommation qui ralentit est mauvaise pour les marchés actions, parce qu'elle implique une dégradation des résultats de sociétés", a fait valoir Chris Zaccarelli, d'Independent Advisor Alliance.

Néanmoins, les indices ont repris de la hauteur à l'arrivée d'un autre indicateur, l'indice de confiance des consommateurs, publié par l'université du Michigan, qui a atteint 59,7 points en décembre, soit mieux qu'attendu par les économistes (59,1).

Certains, à Wall Street, croient encore à la possibilité d'un dernier rebond de fin d'année, malgré la morosité ambiante.

"Plus le marché s'étend à la baisse, plus la probabilité d'un rebond devient forte", rappelle Quincy Krosby. Lundi étant férié aux Etats-Unis, il ne restera que quatre jours de Bourse pour redonner un peu d'allure aux indices.

A la cote, Tesla ne parvenait pas à arrêter sa chute (-0,37% à 124,88 dollars), entamée depuis plusieurs semaines, malgré des déclarations d'Elon Musk, le patron et actionnaire de référence du constructeur de véhicules électriques, qui s'est engagé, jeudi lors d'un forum organisé sur Twitter, à ne vendre aucun titre Tesla en 2023 "et probablement pas non plus l'année d'après".

Un nombre croissant d'analystes préviennent que les difficultés ne font que commencer pour Tesla, qui fait face à un ralentissement de la demande, tandis qu'Elon Musk "s'est endormi au volant", très pris par le dossier Twitter, "alors que les investisseurs ont besoin d'un dirigeant capable de manoeuvrer dans la tempête", a averti Dan Ives, de Wedbush Securities.

Pris pour cible dans un environnement sombre, qui fait craindre pour la croissance, les titres technologiques continuaient à souffrir, que ce soit Apple (-0,64%) ou Microsoft (-0,36%).

A l'inverse, le Dow Jones était soutenu par les valeurs dites défensives, c'est-à-dire considérées comme moins sensibles à la conjoncture, qui tiraient leur épingle du jeu, tels Coca-Cola (+0,43%), le laboratoire Merck (+0,58%) ou le conglomérat industiel Honeywell (+0,41%).

Les compagnies aériennes continuaient à pâtir de la tempête qui a commencé à frapper les Etats-Unis et doit durer tout le week-end de Noël. Plusieurs centaines de vols ont encore été annulés vendredi du fait des conditions météorologiques.

Delta Air Lines (-0,71%) ou American Airlines (-0,81%) étaient ainsi sanctionnées.

S.Collins--TNT

En vedette

Biden débute une visite en Amazonie, un symbole pour le climat avant le retour de Trump

Joe Biden est arrivé dimanche à Manaus pour une visite historique en Amazonie, la première d'un président américain en exercice, un symbole à quelques mois du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, qui inquiète pour la future politique climatique des États-Unis.

Jours de carence: Anne Genetet défend une "égalité de traitement" entre public et privé

La ministre de l'Education Anne Genetet a défendu dimanche la volonté du gouvernement d'instaurer trois jours de carence en cas d'arrêt maladie pour les fonctionnaires, estimant qu'il n'y a pas de "raison" de s'opposer à une "égalité de traitement" avec le privé.

Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel: Une oasis de bien-être cinq étoiles!

S'élevant au milieu des eaux scintillantes du golfe Persique, The Retreat Palm Dubai MGallery by Sofitel est un symbole de luxe et de bien-être. Situé sur la célèbre Palm Jumeirah, plus précisément sur le croissant Est, ce complexe cinq étoiles offre un mélange inégalé de service impeccable, d'expériences de bien-être holistiques et d'une situation exceptionnelle en bord de mer.Un leadership visionnaire et une excellente gestion :Le succès et la réputation de The Retreat Palm Dubai sont étroitement liés au leadership visionnaire du directeur général du groupe, M. Sumair Tariq, et du directeur général de l'hôtel, M. Samir Arora. Leur prévoyance et leur engagement en faveur de l'excellence ont fait de l'hôtel l'une des adresses les plus recherchées de Dubaï. Ils ont créé un sanctuaire qui n'offre pas seulement le luxe, mais aussi un lieu où les clients peuvent se ressourcer physiquement et mentalement.

Criblé de dettes, le Laos s'efforce de maîtriser une inflation galopante

Etranglé par une montagne de dettes envers la Chine, le Laos communiste s'efforce de maîtriser une inflation galopante. Les prix des denrées alimentaires ont tellement augmenté qu'un nombre croissant de ménages peine à se nourrir correctement.

Taille du texte: