The National Times - Eric Zemmour, un habitué des polémiques et des prétoires

Eric Zemmour, un habitué des polémiques et des prétoires


Eric Zemmour, un habitué des polémiques et des prétoires
Eric Zemmour, un habitué des polémiques et des prétoires / Photo: © AFP/Archives

Depuis plus de dix ans, ses sorties controversées et provocatrices sur l'islam, les immigrés ou l'histoire de France ont valu une quinzaine de procédures judiciaires au polémiste d'extrême droite Eric Zemmour.

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Voici les principales décisions concernant l'ancien journaliste, fondateur du parti Reconquête et ex-candidat à l'élection présidentielle:

Délinquants "noirs et arabes"

En 2010, alors éditorialiste au Figaro et sur RTL, il déclare dans l'émission de Thierry Ardisson "Salut les terriens" que "la plupart des trafiquants sont noirs et arabes, c'est comme ça, c'est un fait".

Début 2011, le tribunal correctionnel de Paris le reconnaît coupable de provocation à la haine raciale, lui inflige 1.000 euros d'amende mais le relaxe des poursuites pour diffamation.

Eric Zemmour ne fait pas appel.

"Envahisseurs"

En 2014 dans une chronique sur RTL, il dénonce "les bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d'Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent".

En 2016, la cour d'appel de Paris relaxe l'éditorialiste pour provocation à la haine et diffamation raciales. Il avait déjà été relaxé en première instance.

Interview italienne

En 2014, il affirme au quotidien italien Corriere della Sera que les musulmans "vivent entre eux, dans les banlieues. Les Français ont été obligés de s'en aller".

Un an après, le tribunal correctionnel le condamne à 3.000 euros d'amende, peine confirmée en appel en 2016.

La Cour de cassation ordonne pour un motif de forme un troisième procès devant la cour d'appel qui, en 2018, le relaxe car "il n'est pas prouvé qu'Eric Zemmour (...) savait que ce journal était publié en France".

Cette sortie lui coûte sa place dans l'émission "Ça se dispute" sur la chaîne iTELE (aujourd'hui CNews).

"Invasion"

La France vit "depuis trente ans une invasion", elle est le théâtre d'un "jihad" qui vise à l'"islamiser", professe-t-il en 2016 sur France 5.

Le tribunal lui inflige, en 2017, 5.000 euros d'amende pour des propos "stigmatisant (...) en des termes particulièrement violents et péremptoires" les musulmans.

La cour d'appel confirme en 2018 sa culpabilité pour provocation à la haine religieuse mais réduit son amende à 3.000 euros. Son pourvoi en cassation est rejeté.

Saisie en 2019, la Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) l'a également débouté mardi, validant sa condamnation par la justice française.

Pétain et les Juifs

En 2020, Eric Zemmour comparaît pour "contestation de crime contre l'humanité".

Face au philosophe Bernard-Henri Lévy, il a affirmé en 2019 sur CNews que le maréchal Pétain avait "sauvé" les Juifs français.

Le tribunal le relaxe car ses propos ont été prononcés "à brûle-pourpoint lors d'un débat sur la guerre en Syrie". La relaxe est confirmée en 2022.

L'association SOS racisme et le parquet général se pourvoient en cassation.

Les "colonisateurs"

En 2021, la cour d'appel de Paris relaxe Eric Zemmour pour avoir fustigé les immigrés "colonisateurs" lors d'une réunion organisée en 2019 par des proches de l'ex-députée du Front national (devenu RN) Marion Maréchal.

Les juges estiment qu'"aucun des propos poursuivis ne visent l'ensemble des Africains, des immigrés ou des musulmans mais uniquement des fractions de ces groupes".

Le parquet général et les parties civiles se pourvoient en cassation.

Mineurs "voleurs, assassins, violeurs"

En janvier 2022, Eric Zemmour est condamné par le tribunal correctionnel à 10.000 euros d'amende pour provocation à la haine après avoir qualifié les mineurs migrants isolés de "voleurs", "assassins", "violeurs" sur la chaîne CNews en 2020. Il fait appel.

Le 13 juillet, le Conseil d'Etat rejette les demandes d'Eric Zemmour et de CNews qui réclamaient l'annulation d'une amende de 200.000 euros infligée à la chaîne par le régulateur des médias pour ces mêmes propos.

Prénom "insulte à la France"

Le 4 novembre 2022, le parquet requiert 20.000 euros d'amende à l'encontre du polémiste, jugé pour injure publique à caractère racial pour avoir qualifié en 2018 le prénom de l'ex-chroniqueuse du groupe Canal+ Hapsatou Sy d'"insulte à la France".

Jugement le 12 janvier 2023.

D.Cook--TNT

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