A Londres, le prince William vu en train de vendre le magazine des sans-abri
Le prince William, petit-fils de la reine Elizabeth II, a été vu par des internautes dans le centre de Londres en train de vendre The Big Issue, le magazine britannique des sans-abri, une apparition saluée dans les médias britanniques après les festivités du jubilé.
Vêtu de la veste et de la casquette rouges propres aux vendeurs de ce célèbre magazine, le duc de Cambridge, deuxième dans l'ordre de succession au trône, a été pris en photo dans le quartier de Westminster mercredi, tenant dans les mains une édition de l'hebdomadaire lancé en 1991 pour aider les sans-abri à avoir un revenu et à trouver leur place dans la société.
"Il a été génial, si amical", a réagi Richard Hannant, un Britannique de 47 ans qui a acheté un des journaux au prince William, déjà parrain de l'association d'aide aux sans-abri Centrepoint.
M. Hannant a pris une photo avec le prince que son beau-frère, Matthew Gardner, a partagée sur LinkedIn. "Quel honneur d'avoir pu avoir une moment en privé avec notre futur roi qui a été humble", a-t-il écrit sur le réseau social.
Sur Instagram, Neil Kramer, un conducteur de taxi, a également partagé une photo avec le prince en train de vendre le magazine, s'attirant des commentaires élogieux.
Contacté par l'AFP, le palais de Kensington n'a pas commenté. De son côté, The Big Issue n'a pas non plus relayé l'apparition du prince parmi ses équipes.
Les quatre jours de célébrations du jubilé de la reine Elizabeth II la semaine dernière ont confirmé l'extrême popularité du prince et de sa famille. A quelques jours de ses 40 ans, William est le plus populaire des "royals" derrière la reine, avec 66% d'opinions favorables selon l'institut YouGov, suivi par son épouse Kate (60%), source d'une admiration sans limite des tabloïds.
Se prêtant sans ménagement aux obligations protocolaires et rôles caritatifs, cherchant à s'afficher en famille "normale" tout en restant discrets sur leurs états d'âme, ils sont désormais largement considérés comme incarnant l'avenir de la monarchie.
R.Hawkins--TNT