The National Times - Rupture de câbles en mer Baltique: Suède et Danemark n'excluent pas un sabotage

Rupture de câbles en mer Baltique: Suède et Danemark n'excluent pas un sabotage


Rupture de câbles en mer Baltique: Suède et Danemark n'excluent pas un sabotage
Rupture de câbles en mer Baltique: Suède et Danemark n'excluent pas un sabotage / Photo: © Lehtikuva/AFP/Archives

Les Premiers ministres de la Suède et du Danemark ont dit mercredi ne pas exclure un sabotage après que deux câbles de la mer Baltique ont été sectionnés, soulignant le risque accru d'attaques hybrides.

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Le câble "C-Lion1", reliant la Finlande à l'Allemagne, a été retrouvé rompu dans les eaux suédoises, au sud de l'île d'Öland, à environ 700 km d'Helsinki.

Un autre câble de télécommunication, le câble "Arelion", reliant l'île suédoise de Gotland à la Lituanie, a été endommagé dimanche.

Dès mardi matin, le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, a affirmé qu'un "sabotage" était certainement à l'origine des dégâts.

"Nous suivons de près ce que disent les autorités compétentes, et je ne serais pas surprise que ce soit un acteur extérieur qui ait procédé au sabotage", a déclaré la Première ministre danoise, Mette Frederiksen, à l'agence de presse Ritzau.

En raison des tensions autour de la mer Baltique, il existe "un risque d'attaques hybrides, de cyberattaques et d'attaques contre des infrastructures critiques", estime-t-elle.

"Nous observons de plus en plus de troubles sur plusieurs fronts", a-t-elle ajouté.

Son homologue suédois, Ulf Kristersson, a également déclaré qu'il reconnaissait que les câbles sectionnés "pourraient très bien être le fruit d'un sabotage intentionnel".

"Ce n'est pas quelque chose que nous savons encore, je ne vais pas spéculer là-dessus", a-t-il déclaré à l'agence de presse suédoise TT.

"Nous vivons à une époque où il faut prendre tous les risques très au sérieux. Nous avons déjà assisté à des actes de sabotage", a ajouté M. Kristersson.

La marine danoise a annoncé mercredi qu'elle surveillait un bateau chinois, le Yi Peng 3.

Ce vraquier, construit en 2001 et propriété de l'entreprise chinoise Ningbo Yipeng Shipping Co, est à l'arrêt dans le Kattegat, entre le Danemark et la côte ouest de la Suède, selon le site spécialisé Marinetraffic.

Plusieurs incidents se sont produits en mer Baltique depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine en février 2022.

A.Wood--TNT